La consultation capillaire initiale

Le premier rendez-vous avec votre médecin constitue une étape essentielle permettant d’avoir un entretien approfondi.

Les points suivants seront abordés :

  • Un questionnaire détaillé avec notamment les antécédents familiaux d’alopécie, l’âge de début de la calvitie, les traitements médicamenteux en cours, les mensurations de la calvitie et, bien sur, le stade de la calvitie,
  • Une discussion ouverte sur les différentes options thérapeutiques, les explications détaillées sur les traitements, les avantages et inconvénients des différentes techniques et les objectifs réalistes que vous pouvez en attendre,
  • La présentation en détail des différentes étapes avant l’intervention puis au décours immédiat de l’intervention,
  • La consultation sera aussi dédiée à vous proposer un devis personnalisé ainsi qu’un consentement éclairé rappelant les principales étapes de l’intervention.

 

Un moment important de la consultation capillaire initiale est dédié au diagnostic de la perte de cheveux. En effet, si l’alopécie androgénétique représente la majorité des cas, il est important d’éliminer d’autres diagnostiques (diagnostiques différentiels). Citons notamment les plus fréquents :

  • la pelade,
    la pelade
  • la trichotillomanie et les alopécies de traction,
    trichotillomanie
  • les alopécies liées à des pathologies autoimmunes,
  • les effluviums télogènes.

L’effluvium télogène peut refléter une carence en fer, une dysthyroïdie, une maladie chronique inflammatoire, une malnutrition ou un régime sévère (carence alimentaire associée à un régime de type végétalien par exemple). Il peur être aussi lié à des suites d’un accouchement, un syndrome infectieux avec hyperthermie prolongée, l’arrêt de la pilule ou un choc psycho-affectif. L’événement initial précède, en général, la chute de cheveux de 2 à 4 mois.

De nombreuses informations complémentaires pourront être apportées par le bilan sanguin permettant d’étayer ou d’infirmer l’une ou l’autre des hypothèses diagnostiques. Il est nécessaire chez la femme de réaliser un bilan sanguin hormonal systématique et de rechercher toutes les causes de désordre hormonal : hystérectomie (ablation de l’utérus), aménorrhée (absence de règles), syndrome des ovaires polykystiques, oestro-progestatif (pilule) mal adapté, allaitement.

 

Les classifications de l’alopécie

Plusieurs types de classifications ont été proposés pour définir le stade évolutif de l’alopécie. Retenons principalement les 2 plus classiques :

  • la classification de Norwood et Hamilton pour les hommes
  • et la classification de Ludwig pour les femmes

Chez les femmes l’alopécie présente une topographie différente de celle observée chez les hommes, en effet, elle est plus prononcée sur le vertex et le dessus avec classiquement le respect de la ligne antérieure.

 

On peut distinguer 2 types d’évolution de l’alopécie androgénétique, soit :

  • Une forme d’évolution rapide avec apparition avant 20 ans et une évolution rapide vers la calvitie à 30 ans,
  • Une forme d’évolution plus lente et plus tardive avec apparition progressive vers 30 ans.

 

Pour plus de simplicité dans la prise en charge, certains retiennent une classification en 3 stades chez l’homme.